Sur mandat d’APRÈS le réseau de l’économie sociale et solidaire, la Courroie de Transmission participe à une étude pour comprendre comment réduire l’empreinte écologique des genevois·es tout en répondant à leurs besoins.
Concernant le travail de La Courroie de Transmission, il s’agit pour Nicolas Croquet avec le soutien de Manuel Guzman Quiroa, de faire une analyse de l’offre actuelle de biens et services proposés dans les 2 quartiers pilotes (Jonction & Meyrin) pour les thématiques « Alimentation » et « Mutualisation de biens et services (Objets et Mobilité) » en allant rencontrer les enseignes et entreprises. Mais aussi de recenser les freins et leviers pour voir se développer un approvisionnement local et une dynamique d’économie circulaire pour ces enseignes/entreprises.
Ensuite, APRÈS – avec le soutien du Canton de Genève (Département de l’économie et de l’emploi), des SIG et grâce à l’expertise de la Haute école de gestion (HEG) – diffuse l’étude « Locali » auprès de la population sous la forme d’un questionnaire.
Son objectif est de contribuer à répondre aux ambitions du « Plan Climat », en posant la question suivante aux habitant·es du canton: quels biens et services de proximité souhaitez-vous trouver dans votre quartier, qui vous rendent à la fois service et vous permettent de diminuer votre empreinte écologique?
En se concentrant sur (i) l’alimentation, (ii) la mobilité, (iii) les objets et (iv) les vêtements, l’étude vise à estimer le potentiel d’accélération de la Transition écologique en proposant des abonnements de biens et services de proximité dans nos quartiers, et en particulier :
- des abonnements alimentaires de produits locaux et de saison,
- des cargo-vélos et voitures partagés,
- des bibliothèques d’objets,
- des trocs de vêtements.
Cette démarche se fait en coordination avec les entreprises de l’économie sociale et solidaire qui prototypent, testent, développent ces biens et services depuis des années, avec l’ambition de les voir essaimer dans les quartiers de Genève.
Grâce à cette étude et à des analyses menées en parallèle avec des économistes, nous souhaitons pouvoir répondre aux questions suivantes:
- Quels sont les biens et services qui nous rendent service tout en réduisant notre empreinte écologique?
- Y a-t-il un écart entre ce que nous sommes prêt·es à payer et le cout réel de production du bien ou service?
- Quel(s) mécanisme(s) peut-on mettre en place pour rendre ces biens et services accessibles à toutes et tous, et ainsi rendre la transition populaire?
- De quelle quantité de CO2 un abonnement « Locali » fait-il baisser l’empreinte « carbone » d’un·e genevois·e?
- Combien d’emploi local et durable un abonnement « Locali » permet-il de créer?
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